Les flux de bateaux
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Au fil des années, de plus en plus de bateaux font escale à Cherbourg
A partir de 1869, des paquebots anglais et allemands des compagnies Royal Mail Line et Hamburg Amerika Linie font escale en rade de Cherbourg. Les compagnies françaises, et notamment la Compagnie Générale Transatlantique, préfèrent cependant le port du Havre. Les conditions de mouillage y sont moins bonnes qu'à Cherbourg mais la ville est en relation directe avec Paris par la Seine mais aussi par le rail depuis 1847.
Avec la recrudescence de l'émigration, d'autres navires de sociétés étrangères font des escales régulières à Cherbourg, desservi à son tour par le rail en 1858. En 1900, trois compagnies fréquentent la rade, en 1913 elles sont sept, et onze en 1927, dont la White Star Line ou future Cunard Line.
La gare maritime de Cherbourg, après la Seconde Guerre mondiale, avec à quai le paquebot "Andes"
Des milliers de passagers débarquent des bateaux à Cherbourg
En un siècle (1869-1969) ce sont plus de 3,9 millions de personnes qui transitent par Cherbourg d’Europe vers les Amériques, mais aussi des Amériques vers l’Europe. La majeure partie de ce trafic s’est déroulée pendant l’entre-deux-guerres. Une part importante des passagers qui débarquent des bateaux à Cherbourg était constituée d’émigrants. Rien d’étonnant quand on sait qu’à l’époque, la voie maritime est le seul et unique moyen de transport entre le vieux et le nouveau continent. Pour se rendre en Amérique ou en Europe pour affaires ou pour voyager, on prenait le bateau.
Olympic, sister ship du Titanic, venu à Cherbourg
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