Les flux de migrants
La rade de Cherbourg au cœur des flux migratoires
L'Europe assiste entre 1900 et 1914 à une seconde vague migratoire qui concerne surtout des migrants d'Europe centrale. En plus des raisons économiques qui les poussent à l'exil, s'ajoutent souvent des motivations politiques ou religieuses. Mais pour tous le rêve est identique : s'offrir une vie meilleure. En 1913, c'est près de 70 000 passagers transatlantiques qui transitent par la rade de Cherbourg Octeville. Bien évidemment la Première Guerre mondiale stoppe net cet exode qui reprend de plus belle dès 1919. L'émigration est toutefois rapidement limitée, notamment vers les États-Unis, qui mettent en place dès 1921 la loi des quotas. Mais le jeudi noir de 1929 met quasiment un terme au flux migratoire.
Emigrants débarquants à Ellis Island, New York
Une migration de l’Europe vers l’Amérique via Cherbourg Octeville
Depuis 1922, la rade de Cherbourg enregistre une moyenne de 48 000 émigrants par an. Ces émigrants de l’Est, du sud et du centre de l’Europe arrivent principalement :
- De Hongrie
- De Grèce
- De Turquie
- De Russie
- De Pologne
- De Lituanie
De 1920 à 1922, le port et la rade artificielle de Cherbourg Octeville voient passer plus de 40 000 émigrants… Ces peuples en partance vers un avenir meilleur en direction du nouveau monde se répartissaient de la manière suivante, par an : 25 000 vers les Etats-Unis, en Amérique du Nord et 15 000 en Amérique du Sud.
 Emigrantes à bord du Baltic, débarquant à New York |
 Emigrants et leurs bagages, 1913, à bord du S.S.Imperator |
Emigrants traversant l'Atlantique
